Kenya
« Sois prêt à porter ta propre croix ». Ainsi parlait ce lundi, Uhuru Kenyatta.
Le chef de l‘État kényan est formel. Il est visiblement insatisfait du travail de la Direction des enquêtes criminelles et du Bureau des poursuites pénales en matière de lutte contre la corruption dans le pays.
Une enquête en cours contre des responsables de la Kenya Ports Authority (KPA) accusés d’avoir gonflé le coût du nouveau terminal pétrolier de Kipevu de 12 milliards de shillings kényans (116 millions de dollars) à 40 milliards de shillings kényans (387 millions de dollars).
Un scandale dont la KPA n’a pas encore révélé les auteurs, à en croire le président Kenyatta. Et du coup, aucune excuse pour cette incurie. « Pour le moment, il n’y a pas d’excuses pour dire que vous avez des problèmes et demander de l’aide, portez votre propre croix », a déclaré le président.
À en croire des ONG œuvrant pour la transparence, le Kenya comme beaucoup de pays en Afrique, est gangrené par la corruption. Avec 27 comme indice de perception de la corruption de 2018 de Transparency International, le pays pointe à la 144è place.
Et selon le Fonds monétaire international (FMI), les Kényans versent en moyenne 16 pots-de-vin par mois.
Jusqu‘à présent, des politiciens et des représentants du gouvernement ont été traduits devant des tribunaux, mais aucun d’entre eux n’a été inculpé pour fraudes, révèle l’AFP.
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